9 février 2021

J’ai testé : la mammographie

Par BoukiMouki

Lorsque j’ai atteint la quarantaine, ma gynécologue m’a prescrit ma première mammographie de contrôle.

Inutile de vous dire que je redoutais ce moment car lorsqu’on voit des images de cet examen… ça ne donne franchement pas envie d’y aller : avoir les seins aplatis comme des galettes, non merci !

Mais c’est un examen très important car il permet de détecter d’éventuelles anomalies qui peuvent parfois, hélas, se révéler malignes.

Il s’agit d’une radiographie du sein et le meilleur moyen de détecter un cancer (maladie qui touche environ 60 000 femmes par an). La prévention et le dépistage de ce cancer sont essentiels.

C’est en général à partir de 50 ans que cet examen est prescrit (et ce tous les deux ans) ; un peu avant s’il y a des antécédents de cancer du sein dans votre famille (comme pour moi).

L’examen est pratiqué par un radiologue qui utilise un appareil appelé « mammographe ». Il est assez rapide (une dizaine de minutes). Deux clichés de chaque sein sont effectués sous deux angles différents (face et oblique)

Chaque sein est comprimé entre deux plaques de compression et exposé à une faible dose de rayons X. Les positions conseillées par le radiologue sont très importantes car elles permettent non seulement à la patiente que l’examen ne soit pas douloureux, mais surtout de voir le plus de tissu tout en exposant les seins le moins possible aux rayons X.

L’examen n’est donc pas douloureux, mais plutôt désagréable.

Une fois ce dernier terminé, un médecin décryptera les résultats et répondra à vos questions si vous en avez.

Ma mammographie a été complétée par une échographie afin de ne rien laisser passer.

Alors Mesdames, même si vous avez des appréhensions, ce qui est bien normal, n’ayez pas peur et prenez rendez-vous quand votre médecin vous prescrira cet examen : ça n’est pas le plus sympa à passer, ça n’est pas non plus le pire, mais il est primordial pour chacune d’entre nous.